C’était bien la peine de monter aussi haut pour descendre aussi bas, d’attendre
fiévreusement une folle empoignade indécise pour se retrouver beaucoup trop vite face au triste spectacle d’un choc qui n’en était plus un, puisqu’il faut être deux pour qu’il y ait un match. Après avoir passé la semaine à rêver que l’écart puisse se resserrer entre l’OM et le Paris-SG, les amoureux du suspense ont d’abord vu dimanche soir un grand fossé, puis un gouffre irrémédiablement creusé par l’expulsion d’Amine Harit (20e), qui va nourrir la rancoeur olympienne contre l’arbitrage.